Histoire

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Mées... une histoire qui ne date pas d'hier

En 2025 la commune de Mées, Mers en occitan, abrite 2036 Méessois et Méessoises.

Située le long de l’Adour, le territoire en forme de triangle est délimité au nord par la légendaire Pierre de Tinon.

La base de ce triangle est en majorité occupée par les Barthes de Mées.


En vous promenant dans le village et ses alentours, vous pourrez admirer les vestiges d’anciens bâtiments (fonderie, scierie), le relais de la poste de Napoléon, et des monuments conservés tels que : 

  • La grange
  • La maison des glycines
  • Le lavoir, route de Bordenave
  • L’école des garçons (actuelle mairie)
  • L’école des filles (actuelle bibliothèque)
  • La ferme de Loustaou
  • L’ancienne boulangerie
  • L’école de musique 1920
  • La salle des fêtes
  • Le monument aux morts

Ces 3 derniers monuments sont de l’architecte Albert Pommade.

 

De la dizaine de lavoirs qui fleurissaient le village il n’en reste qu’un route de Bordenave.

Les allemands, bien installés à Mées dans l’école des garçons (mairie actuelle), ont essuyé une vague de typhus. L’école des garçons a dû être fermée, et les garçons allaient étudier dans l’école des filles (bibliothèque actuelle).

La maison de la famille Castets, route d’Angoumé, à quant à elle servit de capitainerie aux allemands.

La grange, qui abrite aujourd’hui les associations de pelote,la pétanque et Jerry Khan eh c’est bidon, servait d’ateliers mécanique pour les véhicules allemands. Le panneau « Einghen hier » (entrez ici) décorait la porte.

La salle des fêtes servait en plus de dépôt d’armements, d' écurie : "le magnifique parquet a été abimé par les chevaux de l'ennemi".

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En 1917, 250 bûcherons américains et canadiens s’installent pour deux années à Mées. Ils occupent la scierie, derrière la nouvelle zone d’activités, qui avait été construite, suite à l’autorisation signée par Charles X en 1831 et fermée en 1890. Autorisation également de construction de la fonderie (derrière Hardy) et du haut fourneau dont on peut voir encore quelques vestiges.

Les bûcherons alliés exploitent alors la forêt en remplacement des bûcherons landais partis au front.

Le bois était transporté par des rails qui traversaient le village pour rejoindre la gare.

En devoir de mémoire, une commémoration a eu lieu en 2017. Le rond point de l’école a été aménagé en souvenir de ce temps : on y trouve notamment un bout de rail, une plaque commémorative, des drapeaux….

C’est le « chemin de mémoire des corps forestiers alliés ».